Didon et Enée
Purcell (4)
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La distribution (suite et fin) :

Les solistes s’expriment tantôt dans des récitatifs proches de l’arioso, mélodiques et expressifs et en même temps assez souples pour épouser le rythme de la parole, tantôt dans de petits arias au rythme mordant. Seuls les deux arias de la reine sont plus développés, placés là encore symétriquement, l’un au début de l’œuvre avant que tout ne se joue, l’autre annonçant que tout est fini. Très poignant, l’air final construit sur une basse obstinée (courte phrase répétée inlassablement), nous conduit au cri de souffrance de Didon remember me, et de façon irrémédiable, à sa chute.

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